Collemboles

Collembola

couleur parfois vive, mais le plus souvent gris foncé, bleutée, blanchâtre ou jaunâtre
petite taille (2 à 3 mm en moyenne, exceptionnellement de 0,25 à 9 mm chez certaines espèces)
absence d'yeux composés (mais jusqu'à huit yeux simples ou ocelles)
une paire d'antennes segmentées (4 à 6 articles)
pièces buccales cachées dans la capsule céphalique, non visibles extérieurement (entognathes) de type broyeur, suceur ou suceur-piqueur
corps protégé par une fine cuticule, allongé (Arthropléones) ou globuleux (Symphypléones et Néélipléones)
trois segments thoraciques et 6 segments abdominaux au maximum, parfois soudés entre eux
abdomen (segmenté ou non) toujours caractérisé par deux organes propres aux collemboles:
un appendice abdominal sauteur, la furcula, ou furca (fourche), repliée sous l'abdomen et tendue comme un ressort, maintenue par un organe ventral à deux branches appelé tenaculum (rétinacle), qui peut brutalement libérer le ressort en propulsant l'animal vers l'avant (réflexe de fuite).
un organe ventral dit collophore ou tube ventral, en forme de petit tube situé sous le premier segment abdominal. Chez certaines espèces (Symphypléones) ce tube peut se dévaginer et atteindre une longueur considérable. Il permet la régulation du milieu intérieur, notamment sa pression osmotique (l'animal boit par son tube ventral), et autorise les échanges gazeux grâce à sa paroi extrêmement fine, participant ainsi à la respiration cuticulaire. Le tube ventral, qui sert également à coller au support sur lequel est posé l'animal (d'où le nom collemboles), est en relation avec une gouttière ventrale qui le relie au labium, où débouchent des néphridies, permettant ainsi à l'animal de filtrer et de récupérer en partie son urine.
de nombreuses soies et sensilles sur tout le corps, dont le rôle est encore imparfaitement connu
certaines espèces (Entomobryens) ont le corps couvert d'écailles ou de grandes soies plumeuses, une protection contre la dessiccation liée à la sécheresse de l'air, à laquelle les collemboles sont généralement sensibles en raison de leur respiration tégumentaire.


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