Punaise verte

Palomena prasina

Comme la plupart de ses congénères proches (de la grande famille des punaises dites « des bois »), la punaise verte utilise ses glandes odoriférantes comme moyen de défense. Des sécrétions vraiment très malodorantes qui doivent souvent lui sauver la vie…  Ravageur important du soja et du riz en régions chaudes, cette punaise voit son aire d’extension remonter vers le nord avec le réchauffement climatique. Depuis les années 1990, elle pose des problèmes croissants aux maraîchers-serristes… et plus récemment aux jardiniers.  L’insecte s’intéresse surtout aux aubergines, poivrons et tomates : piqûres aux extrémités de la plante ou à la base des boutons floraux, qui provoquent leur dessèchement et peuvent réduire la récolte de façon importante. Piqûres également sur les fruits, qui menacent leur bonne conservation. Elle s’intéresse aussi aux concombres et aux haricots, sur lesquels ses ponctions provoquent des déformations. Sur les crucifères, notamment sur les choux, les punaises ne sont pas les mêmes, mais leurs piqûres peuvent provoquer elles aussi le flétrissement des feuilles et ralentir la croissance.